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Défendons l'habitat à loyers modérés

Texte collectif.
Défendons l'habitat à loyers modérés

La région Ile-de-France a adopté un « dispositif anti-ghettos » avec une délibération visant à ne plus financer les logements sociaux dans les communes qui en comptent plus de 30 %. Nous nous opposons à cette décision idéologique qui va aggraver la crise du logement en Île-de-France pour cinq raisons. Faire croire que le logement social est responsable de la création de « ghettos », c’est stigmatiser 70 % de la population d’Île-de-France éligible au logement social de par ses revenus. C’est stigmatiser les habitants du logement social. C’est refuser de voir les problèmes sociaux qui existent aussi dans les copropriétés dégradées, dans le logement privé exploité par des marchands de sommeil. Cette mesure punit les villes qui construisent mais n’oblige pas les villes qui ne respectent pas la loi SRU. La construction de logements en Île-de-France va être ralentie. La situation des entreprises du bâtiment et donc de l’emploi va s’aggraver. Le nombre de logements sociaux dans la région, qui compte 600 000 demandeurs, va baisser. Mettre la barre à 30 % de logements sociaux, c’est gérer la pénurie. Cela fera monter les prix des loyers dans le privé, dont la droite refuse l’encadrement. C’est obliger les salariés à s’endetter pour acheter, c’est empêcher des jeunes d’accéder au logement. Cette décision ne respecte pas la démocratie en empêchant la mise en œuvre des programmes de constructions validés par les citoyens lors des dernières élections municipales. L’argument de la « mixité sociale » devient un alibi idéologique quand la droite soutient dans le même temps l’entre-soi sociologique dans le 16e arrondissement. Parce que le logement social vise à assurer le droit au logement pour toutes et tous, nous manifesterons et appelons les acteurs du logement à manifester le 7 avril 2016 à 18 heures devant le conseil régional d’Île-de-France pour : exiger le retrait de cette mesure discriminatoire de la région Île-de-France ; demander à l’État de supprimer la loi Boutin pour relever les plafonds d’accès et assurer ainsi une meilleure mixité du salariat au sein du logement social ; augmenter l’aide à la pierre pour construire des logements de qualité à loyers modérés.

Les premiers signataires :
Des maires : Patrice Leclerc, Gennevilliers ; Carinne Juste, Villetaneuse ; Patricia Tordjman, Gentilly ; Marie-Hélène Amiable, Bagneux ; Dominique Adenot, Champigny ; Meriem Derkaoui, Aubervilliers ; Didier Paillard, Saint-Denis ; Azzédine Taïbi, Stains ; Sylvie Altman, Villeneuve-Saint-Georges ; Jacqueline Belhomme, Malakoff ; Philippe Rio, Grigny ; Dominique Lesparre, Bezons ; Jean-Claude Kennedy, Vitry-sur-Seine ; Didier Guillaume, Choisy-le-Roi ; Patrice Bessac, Montreuil ; Philippe Bouyssou, Ivry-sur-Seine, Gilles Poux, La Courneuve ; Stéphanie Daumin, Chevilly-Larue ; François Asensi, Tremblay-en France.
Des présidents d’OPH : Marc Hourson, Gennevilliers ; Stéphane Peu, Plaine Commune Habitat ; Marie-Claude Garel, Nanterre ; Serge Cormier, Malakoff.
Des conseillers régionaux : Vanessa Ghiati ; Didier Mignot ; Taylan Coskun.
Des conseillers départementaux : Christian Favier, Gabriel Massou, Elsa Faucillon, Nathalie Dinner, Pierre Ouzoulias, Laureen Genthon, Pierre Garzon, Flore Munck, Alain Audhéon, Sokona Niakhate, Lamya Kirouani, Hocine Tmimi, Fatiha Aggoune, Marie Kennedy.
Des élus et acteurs locaux : José Moury, Philippe Caro, Isabelle Lorand, Romain Marchand, Jacqueline Rouillon, Laurent Russier, Nadia Seisen, Jacques Baudrier, Raphaëlle Primet, Soizic Nédelec ...

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le 28 March 2016

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