le 06 mai 2017
Le mardi 2 mai a eu lieu à l’Agora un débat très intéressant et très d’actualité avec Grégory Marin, journaliste à l’Humanité, organisé par les amis de l’Humanité, sur la montée de l‘extrême-droite des années 30… à aujourd’hui.
Ce qui frappe, ce qui est récurrent dans les 2 périodes : c’est que les extrêmes-droites ne lâchent jamais le morceau. Les crises morales et politiques les nourrissent et leur permet de surfer sur le « tous pourris ». Le néo-fascisme d’aujourd’hui cherche une respectabilité, par exemple en adoptant des prés-requis républicains ou en parlant de laïcité mais anti-islamophobe. L’Action française et Jeune Nation ont des camps d’entraînement physiques et intellectuels. Des lieux de rencontre sont organisés dans des cafés comme à la Citadelle à Lille ou la Traboule à Lyon où les militants retrouvent entraide et solidarité entre eux. Dans ces villes, des locaux sont tagués et des militants de la JC attaqués. Ce sont bien les tenants de Macron et de Fillon qui ont fait le lit du FN.
Nous ne pouvons plus nous satisfaire de la 5ème république où le président de la République peut décréter les pleins pouvoirs sans passer par un référendum ou légiférer par ordonnances. Le score du FN a été le plus contenu dans les villes avec des centres de santé et sociaux, à mixité culturelle et avec un fort tissu associatif.
